Canneberge Vaccinium macrocarpon – monographie
Généralités

La canneberge porte différents noms soient : grande airelle, cranberry, atoca ou ataca (principalement au Québec). Atoca est un nom emprunté à la langue iroquoise. En Europe, on l’appelle la cranberry. En Amérique, la canneberge pousse dans les régions du long de la partie nord des États-Unis du Maine au Wisconsin et le long des Appalaches en Caroline du Nord. Plus au nord, elle est aussi fortement cultivée au Québec et en Ontario. Le fruit de la canneberge, avec les raisins Concord (Vitus labrusca) et les bleuets sauvages (Vaccinium angustifolium) est l’un des 3 fruits originaires d’Amérique du Nord. La canneberge croît dans les tourbières des régions froides, nécessite beaucoup d’eau et ne dépasse pas 30 cm de haut. La canneberge est une place vivace qui, si les conditions lui sont favorables, peut vivre jusqu’à 100 ans. Les tourbières étant très fragiles et vulnérables aux activités agricoles, sa culture soulève par conséquences quelques préoccupations environnementales. La nécessité de construire des bassins pour cette culture et le recours à d’importantes quantités d’eau pour l’irrigation et l’inondation des canneberges à diverses étapes de leur croissance a une incidence sur la nappe phréatique. Des digues sont élevées pour retenir l’eau. Lorsque l’eau est évacuée, les résidus de fertilisants et de pesticides chimiques employés pour sa culture risquent de contaminer le poisson. Pour le moment du moins, ces effets sont relativement faibles, étant donné la taille encore petite des exploitations de canneberges. Cependant, il y a un effet positif à tout ça car les tourbières à canneberge accueillent une faune très diversifiée qui inclut les canards et les oies, la loutre et le vison, la grue du Canada et bien d’autres espèces.
Les termes « canneberge et atoca » s’appliquent indifféremment au fruit de Vaccinium macrocarpon et de Vaccinium oxycoccos. Le fruit de Vaccinium macrocarpon est cependant plus gros que celui de Vaccinium oxycoccos. Au Canada et aux États-Unis, l’espèce Vaccinium macrocarpon est de loin la plus cultivée. Il est très important de noter cette différence car la canneberge oxycoccos ne renferme pas les mêmes phytonutriments. Sa quantité en proanthocyanes de type A (efficaces à lutter contre les infections urinaires) est différente. On ne peut donc faire des produits de santé naturels approuvés par Santé Canada avec la canneberge européenne. Seule la canneberge américaine (vaccinium macrocarpon) est acceptée à ces fins.
Le Wisconsin est le principal producteur de canneberge macrocarpon avec près de 60% de la production américaine suivi du Massachusetts. Les productions par états furent en 2015 les suivantes :
- Wisconsin avec 5, 022,000 tonnes
- Massachusetts avec 2, 352,000 tonnes
- New Jersey avec 595,000 tonnes
- Oregon avec 562,000 tonnes
- Washington 198,000 tonnes
Pour le Canada, c’est 3,950 hectares de culture pour un total de 79,000 tonnes. Le Québec et la Colombie-Britannique produisent chacun environ la moitié du total canadien. Les fruits transformés au Québec sont commercialisés sous la forme de fruits frais, de fruits entiers congelés, de concentrés de jus, de fruits déshydratés, de coulis et de fruits confits.
La canneberge a un goût acidulé. Elle comporte une certaine densité de tanins qui renferment des composés antioxydants. Un fait intéressant est que 20% de la production de canneberge américaine est consommée à l’Action de Grâce.
Ses phytonutriments et ses minéraux
La canneberge, tout comme le bleuet, trône au sommet des végétaux pour ce qui est de la qualité et la quantité des phytonutriments que ces deux végétaux contiennent. La canneberge renferme différents types de flavonoïdes (puissants antioxydants qui permettent de neutraliser les radicaux libres) (mettre un lien avec radicaux libre). Les 3 principales classes de flavonoïdes que l’on retrouvent dans les canneberges sont les anthocyanes (anthocyanines) qui lui donnent sa couleur rouge, les flavonols et les proanthocyanes (proanthocyanines). Les proanthocyanes présents dans les fruits de la canneberge sont uniques puisqu’elles sont de type A (double liaison entre les unités d’épicatéchine) alors que la majorité des proanthocyanes retrouvés dans les autres fruits sont de type B (simple liaison).
La canneberge renferme du resvératrol (un polyphénol) en concentration qui serait ni plus ni moins égale à celle du jus de raisin. Par contre et au contraire du vin rouge, très peu d’étude à ce sujet ont été faites sur la canneberge. Elle contient une quantité appréciable d’acide ursolique. La canneberge est aussi une bonne source de vitamine C.
Ses vertus médicinales
Les applications thérapeutiques de la canneberge remontent au 17e siècle et visaient notamment le soulagement du scorbut (vitamine C) et des troubles de l’estomac et du foie. En avril 2004, la canneberge macrocarpon était le premier ingrédient végétal à qui l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé accordait une allégation santé. Cependant, la canneberge tout comme le bleuet sauvage fait toujours l’objet de recherches intenses qui tendent à démontrer qu’elle offrirait beaucoup d’autres avantages santé mais que les études ne sont pas encore assez complètes et déterminantes pour que Santé Canada les reconnaisse à cette fin. Cependant, ces bienfaits possibles touchent plusieurs maladies :
- Cardiovasculaires
La forte teneur en flavanoïdes contenus dans la canneberge aiderait à diminuer les risques d’athérosclérose. Des recherches in vitro ont démontré que ces mêmes flavanoïdes empêchaient l’agrégation des plaquettes sanguines et l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL). Sa consommation ferait aussi augmenter le bon cholestérol (HDL) tout en diminuant la pression artérielle. Elle est donc recommandée à ceux qui ont des % de cholestérol élevés.
- Infections urinaires:
La communauté scientifique s’entend sur le fait que la très forte concentration en proanthocyanes de la canneberge contient des anti-adésines qui empêchent les bactéries Ecoli de se coller aux tubes du système et de créer ainsi l’infection.
- Cancer
Des études in vitro ont démontré que des extraits et des composés de la canneberge peuvent inhiber la croissance et la prolifération de différents types de cancers notamment les cancers du sein, du côlon, de la prostate et du poumon.
- Protection des neurones (Parkison, Alzheimer)
Les cellules du cerveau (neurones) communiquent entre elles. Avec l’âge, certains circuits subissent des dommages de stress oxydatif et les communications entres certaines neurones peuvent être affaiblies. Cet état de fait peut nuire à divers aspects moteurs et cognitifs. La canneberge tout comme son proche cousin, le bleuet sauvage, aide à protéger les neurones et à réparer certains des dommages causés par les radicaux libres. Sur ce sujet en particulier, ce sont les anthocyanes contenus dans la canneberge qui sont les molécules les plus efficaces.
La consommation régulière de canneberge, de bleuets sauvage et autres petits fruits est donc recommandée pour aider à nous prémunir des maladies dégénératives tels l’Alzheimer et le Parkinson.
- santé dentaire
La canneberge et ses proanthocyanes contre la parodontie. La consommation de canneberge pourrait inhiber la production d’acide par une bactérie impliquée dans le développement de la carie dentaire (Streptococcus mutan) et réduire la formation du bio film dentaire qui cause la plaque dentaire. Elle réduirait aussi les risques de parodontie. Il est cependant peu probable que la consommation de jus de canneberge en soi, puisse avoir un effet bénéfique sur la santé buccale à cause du temps de contact insuffisant entre les surfaces bucos dentaires (dents, gencives) et les polyphénols de la canneberge.
Monographie de Santé Canada
Date: 2011-03-28
Nom de la BDIPSN
Vaccinium macrocarpon
Nom(s) propre(s)
Vaccinium macrocarpon Aiton (Ericaceae)
Nom(s) commun(s)
Canneberge
Matière d’origine
Fruits
Voie d’administration
Orale
Forme posologique(s)
- Les aliments ou les formes posologiques semblables aux aliments telles que les barres, les gommes à mâcher ou les breuvages, sont exclus de cette monographie.
- Les formes posologiques pharmaceutiques acceptables comprennent, notamment les bandelettes, les capsules, les comprimés, les formes posologiques à croquer (p. ex. les comprimés, les gélifiées), les liquides ou les poudres.
Usage(s) ou fin(s) recommandé(s)
Enoncé(s) précisant ce qui suit:
- Utilisée (traditionnellement) en phytothérapie/herboristerie pour aider à prévenir les infections (récurrentes) des voies urinaires
- (Utilisée en phytothérapie/herboristerie pour) aide(r) à prévenir les infections récurrentes des voies urinaires, chez la femme
- Fournit des antioxydants pour le maintien d’une bonne santé
Dose(s)
Adultes:
Antioxydant
Préparation: Équivalents de fruits frais
Dose(s): ne pas dépasser 30 Grammes par jour, fruits frais
Préparation: Jus
Dose(s): ne pas dépasser 950 Millilitres par jour, jus de fruit
Infections récurrentes des voies urinaires – traditionnel; Infections récurrentes des voies urinaires- phytothérapie.
Préparation: Équivalent de fruits frais
Dose(s): 10 – 30 Grammes par jour, fruits frais
Préparation: Jus
Dose(s): 90 – 950 Millilitres par jour, jus de fruit
Consulter l’annexe 1 pour des exemples pertinents de préparations de doses et de fréquences d’emploi, selon les références citées. L’annexe 1 a pour objet de guider l’industrie.
Durée d’utilisation
Infections récurrentes des voies urinaires – traditionnel: Utiliser pendant au moins 4 semaines afin de pouvoir constater les effets bénéfiques
Infections récurrentes des voies urinaires- phytothérapie: Utiliser pendant au moins 4 semaines afin de pouvoir constater les effets bénéfiques
Mention de risques
Enoncé(s) précisant ce qui suit:
Précaution(s) et mise(s) en garde:
- Consulter un praticien de soins de santé avant d’en faire l’usage si vous prenez des anticoagulants
- Consulter un praticien de soins de santé avant l’utilisation si vous avez déjà souffert de calculs rénaux
- Infections récurrentes des voies urinaires – traditionnel; Infections récurrentes des voies urinaires- phytothérapie:
Consulter un praticien de soins de santé si les symptômes persistent ou s’aggravent.
Contre-indication(s):
Énoncé non requis
Réaction(s) indésirable(s) connue(s):
Énoncé non requis
Ingrédients non médicinaux
Doivent être choisis de la Base de données d’ingrédients de produits de santé naturels actuelle et doivent respecter les restrictions définies dans la base de données.
Spécifications
- Les spécifications du produit fini doivent être établies conformément aux exigences décrites dans le Guide de référence sur la qualité des produits de santé naturels de la DPSN.
- L’ingrédient médicinal doit être conforme aux exigences mentionnées dans la Base de données d’ingrédients de produits de santé naturels (BDIPSN).
- L’ingrédient médicinal peut être conforme aux spécifications énoncées dans la monographie Cranberry Liquid Preparation publiée dans la pharmacopée américaine (USP).
- Nota : L’information susmentionnée ne doit pas être remise avec la DLMM officinale mais Santé Canada peut en faire la demande au besoin.
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Annexe 1: Exemples de préparations posologiques, de fréquences et de modes d’emploi
Préparations de jus du fruit contenant l’équivalent de :
- 120 à 950 ml de jus de canneberge, par jour (Blumenthal et collab 2003)
- 7 ml de cocktail de canneberge par kg de poids corporel, par jour (Ruel et collab 2005) (30% de jus de canneberge)
- 250 ml de jus de canneberge, 3 fois par jour (Stothers et collab 2002)
- 30 à 300 ml de jus de canneberge non sucré, par jour (Upton 2002)
- 300 ml de cocktail de canneberge, par jour (Avorn et collab 1994)(30% de jus de canneberge)
Autres préparations:
- 200 mg de jus de canneberge déshydraté, 2 fois par jour (Valentenova et collab 2007)
- 400 mg de jus de canneberge déshydraté, 2 fois par jour (Valentenova et collab 2007)
- Préparations contenant l’équivalent de 10 à 20 g de fruits frais, par jour (Mills et Bone 2005)
- 400 à 800 mg de concentré déshydraté (25:1), par jour (Mills et Bone 2005)
- 400 mg d’extrait déshydraté de canneberge, 2 à 3 fois par jour (Upton 2002)
- Extraits déshydratés contenant l’équivalent de 10 à 30 g de fruits frais (25:1), par jour (Upton 2002)
- 400 mg de concentré de canneberge / d’extrait de canneberge concentré, 2 fois par jour (Walker et collab 1997)