Antioxydant

Les antioxydants d’origine alimentaire des petits fruits utilisés dans nos produits PC

Informations sur les antioxydants d’origine alimentaire et particulièrement ceux que contiennent les petits fruits qui composent les produits de Phytonutriment Canada

 

1.0 Introduction

Le but de cette section scientifique est de bien informer les consommateurs sur les aspects scientifiques qui motivent le développement et la mise en marché des produits de Phytonutriment Canada et d’expliquer sommairement le mécanisme très complexe qui permet aux antioxydants d’origine alimentaire de jouer un rôle très important sur notre santé. Un accent particulier sera accordé aux polyphénols, antioxydants que l’on retrouve particulièrement dans certains petits fruits dont le bleuet sauvage et la canneberge.

 

2.0 Définition large d’un antioxydant

Un antioxydant est une molécule qui diminue ou empêche l’oxydation d’autres substances chimiques. Cette réaction peut produire des radicaux libres qui entraînent des réactions en chaîne destructrices. Les antioxydants sont capables de stopper ces réactions en chaîne en se réduisant avec les radicaux libres et annihilant ainsi leur action.

 

3.0 Histoire

L’origine du terme antioxydant n’est pas médical ni médicinal. Ce mot était à l’origine utilisé pour désigner les substances chimiques qui empêchent les réactions avec l’oxygène.  C’est vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle que les propriétés des antioxydants ont été largement étudiées pour leur utilisation dans les procédés industriels afin de réduire par exemple la vulcanisation du caoutchouc et la corrosion des métaux.

En biologie, ce n’est qu’avec l’identification des vitamines A, C et E qu’est apparue l’importance des antioxydants dans la biochimie des organismes vivants.

 

4.0 Le stress oxydatif et ses effets sur la santé

L’oxygène est essentiel à notre survie, mais son utilisation par les cellules du corps n’est pas sans danger. Une partie significative (1-2 %) de l’oxygène que nous respirons est transformée en dérivés toxiques appelés radicaux libres (1). Les radicaux libres peuvent réagir et endommager les composantes cellulaires comme les protéines, les lipides et l’ADN (2). L’oxydation des biomolécules par les radicaux libres est impliquée dans plusieurs pathologies comme les maladies cardiovasculaires (artériosclérose), les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer), le cancer ainsi que le vieillissement (3-7). Plusieurs enzymes et petites molécules permettent d’éliminer les radicaux libres notamment les vitamines E et C (8). Les plantes et les animaux utilisent et produisent de nombreux antioxydants pour se protéger, tels le glutathion, la vitamine C et la vitamine E. Pour sa part, l’humain est capable de produire à partir de l’acide aminé cystéine, un antioxydant puissant, l’acide alpha-lipoïque, encore appelé lipoate.

Au cours du vieillissement, la génération de radicaux libres augmente et leur quantité devient supérieure à la capacité des défenses antioxydantes. Ce déséquilibre appelé stress oxydatif, va mener l’organisme vers un état pathologique (9).  Une consommation riche en composés antioxydants peut atténuer l’impact de ce stress oxydatif. Ce déséquilibre peut aussi être créé par les habitudes de vie telles l’usage du tabac, le manque de sommeil, la consommation excessive d’alcool ou une mauvaise alimentation.

 

5.0 Oxydant/antioxydant

Les antioxydants sont des substances biologiques présentes dans les aliments ayant comme rôle d’empêcher les réactions d’oxydation provoquées par les radicaux libres. Par définition, il s’agit d’une substance à faible concentration comparée à celle du substrat oxydable capable de retarder ou d’arrêter l’oxydation du substrat. Les antioxydants sont naturellement présents dans les aliments d’origine végétale sous la forme de substances comme les flavonoïdes et les caroténoïdes, les minéraux et les vitamines A, C ou E.

Les antioxydants les plus connus sont le ß-carotène (provitamines A), l’acide ascorbique (vitamine C), le tocophérol (vitamine E), les polyphénols et le lycopène. Ceux-ci incluent les tanins (cacao, café, lthé, raisin, etc.), les flavonoïdes (pomme poire, miel, etc), les anthocyanes (bleuet sauvage, canneberge, airelle idaea, etc) et les acides phénoliques (artichaut, romarin, etc.).

Dans le domaine scientifique, les antioxydants ont été classés en trois groupes, à savoir :

  • les vitamines
  • les minéraux
  • les phytochimiques (composés chimiques organiques que l’on peut trouver dans des aliments d’origine végétale

Au cours d’un repas équilibré, on retrouve facilement ces trois groupes d’antioxydants.  Les suppléments alimentaires - Phytonutriment CanadaPour ce qui est des suppléments alimentaires, la majorité de ces derniers contiennent des antioxydants de synthèse.  Par contre, il semble que les antioxydants de sources alimentaires ont une bio activité beaucoup plus élevée que ceux des suppléments provenant d’extraits synthétiques.  Ceci est dû d’une part au fait que les aliments contiennent une plus grande hétérogénéité d’antioxydants et d’autre part que les antioxydants synthétiques sont moins bien absorbés par le corps humain.  Les produits de Phytonutriment Canada qui sont liquides sont donc facilement assimilables par l’organisme.

Les antioxydants se classent en 4 catégories :

  • les caroténoïdes
  • les vitamines
  • les oligo-éléments
  • les polyphénols

 

  1. Classification des grandes classes d’antioxydants d’origine alimentaire

 

7.0  Les polyphénols

Les polyphénols sont des composés chimiques naturellement présents dans le règne végétal, en particulier chez les baies nordiques.  Il existe plus de 8000 molécules phénoliques différentes, comme les molécules simples telles que les acides phénoliques, les molécules beaucoup plus compliquées (tannins) et d’autres qui peuvent être complexées à des sucres, à des protéines et même à des lipides.  Parmi les polyphénols, on retrouve les flavonoïdes qui représentent le principal groupe de cette série. En effet, les flavonoïdes sont présents dans tout le règne végétal, à l’exception des champignons et des algues.  Ce sont des dérivés des polyphénols hydrosolubles (solubles dans l’eau), souvent incolores ou jaunes (sauf exceptions, comme les anthocyanes).  Les flavonoïdes constituent en eux-mêmes une famille de composés extrêmement vaste, jouant des rôles physiologiques importants (nutritionnel, médicinaux, filtres UV…).

Ils sont particulièrement présents dans les petits fruits du Québec, présentent un intérêt particulier pour la santé humaine et font l’objet de nombreuses allégations médicinales, particulièrement pour leur forte capacité antioxydante.

 

7.1 Les flavonoïdes

Les flavonoïdes sont eux-mêmes classés en fonction de leur degré d’oxydation en sous-groupes tels que :
–  les flavonols
–  les flavones
–  les flavanols
–  les isolflavones

–  les proanthocyanidines
–  les anthocyanes

7.2 Les isoflavones

Les isoflavones sont des composés que l’on retrouve surtout chez les légumineuses (par exemple dans le soja dont les propriétés phytoestrogènes sont largement étudiées).  Certains dérivés de l’isoflavone sont des agents puissants contre certaines bactéries. Ils ont des propriétés bactériostatiques et sont spécifiquement induits lors d’infections par des organismes phytopathogènes.  On retrouve en particulier de nombreuses phytoalexines dans les légumineuses (ex.: phaséolline du haricot, glycéolline du soja)

 

7.3  Les proanthocyanes

Les proanthocyanes, aussi appelées proanthocyanidines, sont des composés flavonoïdes présents dans de nombreux végétaux en particulier dans la peau et les pépins de raisin ce qui explique leur abondance dans le vin rouge.

 

 

7.4 Les anthocyanes

Les anthocyanes sont des flavonoïdes que l’on retrouve dans le règne végétal et qui donnent la couleur caractéristique des feuilles, des fleurs et des fruits.  Ce sont des composés colorés (orange, pourpre à bleu) et généralement hydrosolubles.  Contrairement aux autres flavonoïdes, les anthocyanes absorbent la plupart du temps dans le spectre de l’ultra violet. Elles participent largement dans la coloration des pétales, mais on les retrouve également dans de nombreux tissus végétaux. Leur synthèse dans les organes foliaires est souvent activée par le stress (froid, carences, sénescence…).  Leurs composés sont très souvent utilisés comme colorants alimentaires et présentent de très fortes propriétés antioxydantes.

Les anthocyanes ont été étudiés d’après plusieurs activités biologiques incluant la capacité antioxydante, l’effet sur la perméabilité et la fragilité des vaisseaux capillaires, l’agrégation des plaquettes de sang et l’effet sur le collagène (w-5).  La capacité antioxydante des anthocyanes est l’une des propriétés biologiques les plus importantes.  La recherche épidémiologique et biomédicale suggère que les antioxydants contenus dans les petits fruits tels que le bleuet, l’airelle et la canneberge, peuvent jouer un rôle préventif sur l’apparition de certaines maladies comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les maladies neuro dégénératives telles que l’Alzheimer et le Parkinson.  Les anthocyanes et les autres flavonoïdes apportent une contribution substantielle aux antioxydants totaux du régime alimentaire (w6-7).

Les anthocyanes contenus dans les produits BMC seraient un antioxydant naturel 20 fois plus efficace que la vitamine A et C.

 

8.0  Les rôle des antioxydants d’origine alimentaire sur la santé

La majorité des fruits, légumes, épices ou herbes que nous consommons ont pour la plupart des apports nutritionnels et organoleptiques  importants mais certains d’entre eux peuvent aussi apporter certains bienfaits spécifiques sur la santé. Il est donc très avantageux d’en connaître aussi leur contenu médicinal.

Les antioxydants d’origine alimentaire ne naissent pas tous égaux et ne font pas tous le même travail. La teneur en antioxydant  est très différente d’un aliment  à l’autre. Pour un besoin en vitamine C, on suggèrera l’orange, le kiwi et/ou la plaquebière.  Pour la vitamine E, ce sera l’argousier et pour un apport de provitamine A, ce sera la carotte, l’abricot et/ou l’épinard. Pour atténuer les risques de maladies cardio-vasculaires et les maladies dégénératives, on pensera au bleuet sauvage ou à l’airelle idaea pour leur forte concentration en anthocyanes.  Pour aider à prévenir les infections urinaires récurrentes, Santé Canada reconnaît qu’à un certain niveau minimum de consommation journalière, les produits de canneberge aident à se protéger de ces dernières, ce que la banane et la poire ne font pas.

On ne connaît à ce jour que le rôle d’une très faible partie des antioxydants d’origine alimentaire. Il y a plus de 8000 molécules phénoliques dont seulement une très faible partie a fait l’objet d’études scientifiques poussées et reconnues. Ces molécules antioxydantes existent bien mais leurs rôles exacts sur l’humain demeurent à ce jour inconnu.

 

9.0 La consommation de petits fruits et ses effets sur la santé

végétaux-apport-médicinaux-Phytonutriment-CanadaOn connaissait déjà les bienfaits d’une alimentation équilibrée en fruits et légumes pour le maintien d’une bonne hygiène de vie.  Le Guide alimentaire canadien recommande de consommer entre 8 à 10 portions de fruits et légumes par jour.  En effet, consommer ces quantités recommandées réduit les risques d’apparition de plusieurs maladies. La forêt boréale québécoise, qui compte plus de 850 espèces de plantes vasculaires (10), représente une source abondante de composés utiles pour le traitement et la prévention de différentes maladies.  Plusieurs plantes de ce vaste écosystème contiennent une haute concentration en composés antioxydants.  Le bleuet nain sauvage, l’airelle rouge, la plaquebière et certains autres petits fruits sont réputés pour leur forte teneur en composés antioxydants et, par conséquent, sont souvent considérés comme des références à ce niveau. De nombreuses études démontrent que les antioxydants retrouvés dans les baies boréales possèdent des propriétés protectrices remarquables (10-58).

Plusieurs études ont aussi démontré que, pour une personne en santé, la consommation de fruits riches en antioxydants réduisait les risques d’apparition de maladie cardiovasculaire, de cancer, d’obésité et de diabète (w 2-3). Depuis la publication de ces résultats, les composés phénoliques des fruits ont fait l’objet de nombreux travaux visant à valoriser leurs propriétés nutritionnelles et biologiques. Ces dernières années, plusieurs techniques ont été proposées pour concentrer et purifier les antioxydants à partir des fruits, et même pour produire des composés synthétiques à partir de ceux-ci soulignant que la consommation des fruits et des petits fruits permet le maintient d’un équilibre entre les pro-oxydants et les antioxydants. Bien que les petits fruits soient qualifiés de petits seulement selon des critères de masse ou de volume, les études montrent que ces petits fruits présentent généralement des concentrations beaucoup plus élevées que les autres fruits ayant des composés à haute valeur nutritionnelle. Ces petits fruits présentent un intérêt particulier d’un point de vue nutritionnel et médicinal spécialement pour leur concentration élevée en antioxydants.

Baies de bleuets et canneberges - Principalement utilisées dans les formulation de produits de santé naturels de la gamme "C&B" de Phytonutriment.caLe bleuet sauvage, la canneberge et le sureau (sirop contre la toux) sont parmi, sinon les seuls fruits pouvant être employés comme ingrédients médicinaux servant à élaborer des produits de santé naturels consommables et reconnus par Santé Canada.  On parle d’années de recherches scientifiques souvent appuyées par les connaissances médicinales ancestrales avant de pouvoir faire reconnaître à des organismes tel Santé Canada qu’un végétal, ou une partie de lui-même, a un effet sur une fonction précise de l’organisme humain et que cet effet est mesurable. Ce n’est qu’à partir de cette acceptation officielle, qui implique dans son processus d’acceptation des preuves d’efficacité sur les humains, qu’on peut utiliser une matière végétale pour élaborer des produits de santé naturels ou des médicaments approuvés par Santé Canada.

Même s’ils sont associés à des vertus santé exceptionnelles par leurs fabricants et leurs distributeurs, les fruits exotiques tels le Goji, l’acai et le noni ne peuvent être utilisés à ces fins. Le mangoustan en est un autre exemple. Il est vrai que certains d’entre eux ont un fort potentiel antioxydant mais aucun essai clinique de bonne qualité confirmant ces allégations n’a été publié. Nous avons déjà au Canada un accès à une grande variété de petits fruits et de légumes locaux qui ont et une valeur antioxydante élevée et des propriétés bénéfiques cliniquement démontrées tels : bleuet, canneberge, fraises, framboise, carotte, tomates, brocoli, oignon etc. Le prix élevé de ces jus ou fruits entiers exotiques et l’absence de données cliniques fiables à leur sujet ne justifient donc pas, à l’heure actuelle du moins, leur ajout à notre alimentation.

10.0

  • La mesure ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity)

Le marché des antioxydants a explosé et une multitude de produits sont apparus sur le marché. Les arguments le plus souvent employés par les fabricants pour juger de l’efficacité de leurs produits étaient et demeurent encore souvent, la valeur ORAC. Plus l’ORAC est élevé, meilleur et efficace est supposément le produit.  Cet avancé n’est pas toujours vrai. D’ailleurs, la valeur ORAC était si mal employée par l’industrie que le département d’agriculture des États-Unis (USDA) a retiré de son site internet (2013) la liste ou elle donnait la valeur ORAC de chaque légume, fruit, épice et herbe que nous consommons.

Comparatif d'ORAC chez les petits fruits - Phytonutriment CanadaL’ORAC se veut une méthode de mesure des capacités antioxydantes dans les échantillons biologiques, sans plus. [ À elle seule, c’est une indication de la concentration en antioxydant d’un produit, mais c’est à peu près tout.

 

ORAC , outil d’analyse de laboratoire

(Source : Laboratoire LASEVE, Université du Québec à Chicoutimi)

L’ORAC est une bonne indication mais beaucoup d’autres aspects doivent être considérés. Il faut aussi connaître la (ou les) molécule antioxydantes active et sur quelles fonctions humaines elle agit. Il faut aussi s’assurer de son efficacité à pénétrer les cellules car sa pénétration cellulaire peut-être faible et même nulle. C’est le cas de plusieurs médicaments qui doivent être donnés par intraveineuse car, sous forme consommable, ils ne traversent pas la paroi de l’estomac et sont détruits par le processus gastrique.

C’est donc une multitude d’analyses scientifiques qui sont nécessaires pour juger de la qualité et de l’efficacité d’un antioxydant à intervenir favorablement sur une fonction de notre organisme. Le test ORAC est donc un outil d’analyse laboratoire parfois prévu dans certains protocoles de recherche ou d’analyse de produits mais ne peut à lui-seul déterminer de l’efficacité d’un produit.

Les épices et certaines herbes ont des concentrations naturelles beaucoup plus forte en antioxydant que les fruits et légumes.  Par exemple, sur l’échelle ORAC (USDA 2002) qui était disponible au public, le total ORAC de la canneberge était d’environ 4 fois supérieure à la prune et deux fois supérieure à la pomme Granny Smith. Par contre, sur cette même liste et avec la même échelle de valeur, l’ORAC de la sauge fraîche était plus de trente fois supérieure à celui de la canneberge et celui du clou de girofle plus de 300 fois.

Si la concentration en antioxydant d’un produit était directement liée à l’apport santé, un clou de girofle et une pomme par jour seraient amplement suffisants pour vivre très vieux tout en tenant le docteur à distance. Le seul usage médicinal connu au clou de girofle est l’utilisation de ses boutons floraux pour faire des analgésiques dentaires car elles ont des propriétés antiseptiques et anesthésiques.  Donc, pour le clou de girofle en particulier, la relation ORAC et maintien d’une bonne santé en général ne se valide tout simplement pas.  Cet exemple précis démontre bien qu’un ORAC élevé n’est pas nécessairement le gage d’un antioxydant efficace. C’est une indication prometteuse mais c’est tout.

Il est à noter qu’ORAC ou non, de tous les fruits et légumes que nous consommons régulièrement, le bleuet sauvage est selon l’USDA, en tête de liste pour sa capacité totale d’antioxydants.

 

Il faut enfin s’assurer que la méthode et l’échelle employée par les manufacturiers pour déterminer l’ORAC de leur produit est bien la même que celle employé par les scientifiques.

 

11.0 Mélanger ne veut pas dire additionner

Certains produits sur le marché consistent à mélanger et mettre en pot une multitude de poudres de petits fruits tels, framboises, bleuets, cerises, raisins, fraises, cassis et surtout pommes (compte tenu de leur faible coût).  On retrouve des produits similaires faits avec des légumes, des épices et des herbes. Dépendamment du type de fruits, de légumes, d’épices ou herbes et de la qualité des poudres, certains de ces mélanges ont certainement d’excellentes qualités nutritives et aussi médicinales.  Pas de doute là-dessus.  Cependant, la publicité de certains de ces fabricants laisse entendre que le mélange final emmène tous les bienfaits possibles de chacun de ses composants tout en additionnant leurs valeurs ORAC.  Ces types de produits sont certainement bons pour la santé mais de là à être présentés comme des produits miracles capables d’intervenir en même temps sur toutes les fonctions du corps et ainsi garantir une vie longue, prospère et en santé, on est bien loin du compte.  Mélanger ensemble d’excellent ingrédients médicinaux et orienter leur synergie afin qu’ils puissent agir sur des fonctions précises de l’organisme n’est pas une mince affaire.  Tout comme avec la pomme, il n’est pas vrai qu’ajouter du clou de girofle dans votre jus de bleuet va vous aider à vous protéger du cancer et aussi du mal de dents.

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Mélanger ensemble et consommer des fruits et légumes (frais, surgelés ou sous forme de poudres) demeure la meilleure façon de s’assurer de l’apport d’une grande diversité d’excellents antioxydants.  À noter que certaines personnes ont des carences précises et la consommation de certains aliments, épices ou herbes leur est préconisée.  C’est le cas de la canneberge pour les personnes qui souffrent d’infections urinaires récurrentes et du bleuet sauvage pour ceux qui cherchent à se protéger du cancer, des maladies cardio-vasculaires et de certaines maladies dégénératives tels l’Alzheimer et le Parkinson.  La consommation de ces petits fruits ne guérit pas ces maladies.  Elle ne peut qu’aider à les prévenir.    

Pour en terminer avec l’ORAC, voici un exemple d’une situation: Mélanger un litre d’eau à 40 C. avec un litre de jus de fruit condensé à température de 40 C. donnera bien 2 litres d’un nouveau mélange, mais la température ne montera pas à 80 C.  Il en est de même avec l’ORAC des produits mélangés qui ne s’additionneront pas.  En science, aussitôt que l’on change l’état de la matière ou une variable dans une formulation, il faut reprendre toutes les analyses à zéro.  Pour connaître le résultat du nouveau mélange, le test ORAC sera un des outils à utiliser.  Il faut cependant s’attendre à ce que l’ORAC obtenu par un mélange de différents fruits ou légumes soit inférieur à celui qui a l’ORAC d’origine le plus élevé.

 

12.0 Propriétés médicinales des petits fruits utilisés dans les produits de Phytonutriment Canada

 

12.1 Propriétés médicinales du bleuet nain sauvage

(Vaccinium angustifolium)

Les bleuets nains sauvages jouent aussi un rôle important dans la prévention de plusieurs maladies chroniques, principalement grâce à la présence des composés phénoliques en particulier les anthocyanes et les proanthocyanes (w 8-9). L’extrait de bleuets nains sauvages (Vaccinium augustifolium) possède des propriétés antioxydantes qui protègent les cellules des attaques des radicaux libres (11-25). Ces propriétés s’expliquent principalement par la présence de composés antioxydants puissants appelés anthocyanosides. Plusieurs études chez l’humain démontrent que les anthocyanosides (26-34) extraits des bleuets sont absorbés par l’organisme et distribués en partie dans le sérum sanguin (35-40). Ces études montrent également que les anthocyanosides des bleuets augmentent la capacité antioxydante du sérum sanguin (35-40).

Les propriétés pharmacologiques attribuées aux extraits de bleuets sont nombreuses. Des travaux de recherche réalisés chez le rat indiquent que les extraits de bleuets ont des effets bénéfiques sur le cerveau (41-48). Ils protègent les neurones contre la toxicité des radicaux libres. Les auteurs rapportent également que le bleuet améliore significativement les capacités motrices d’animaux âgés (42). D’autres travaux réalisés sur une souris souffrant d’Alzheimer montrent que le bleuet peut prévenir l’apparition de la maladie malgré les prédispositions génétiques de ces rongeurs (45). D’autres études menées par ce groupe de recherche rapportent que le bleuet augmente la mémoire et le comportement cognitif des rats (46-48). De plus, les extraits de bleuets possèdent des propriétés anticarcinogènes c’est-à-dire qu’ils empêchent la cancérisation des cellules et l’apparition de tumeurs (49-53). Ils bloquent également la croissance tumorale en inhibant la formation des vaisseaux sanguins nourrissant la tumeur (angiogenèse) (53-55).

Le bleuet contient une quantité importante de resvératrol (56-57). Ce composé inhibe l’agrégation des plaquettes sanguines et l’oxydation des LDL (lipoprotéines de basse densité).  Le resvératrol a des effets protecteurs sur le système cardiovasculaire et permet de prévenir l’artériosclérose (58-59). On rapporte que l’extrait de bleuets est efficace pour le traitement des maladies vasculaires périphériques, c’est-à-dire qu’il a permis, lors d’essais cliniques, une amélioration de la circulation sanguine chez des femmes enceintes souffrant d’insuffisance veineuse chronique.  De plus, ces extraits se sont révélés utiles dans le traitement pré et postopératoire des varices et des phases aiguës d’hémorroïdes (w 6). Marazzoni et Bombardelli (1996) ont démontré que les anthocyanes ont des effets directs et indirects sur le collagène, qui est l’élément protéique principal des tissus connectifs (tendons et cartilage).  La structure réticulaire des anthocyanes renforce de ce fait la matrice du collagène. De plus elles sont rapportées comme étant des molécules bioactives inhibant les enzymes qui décomposent le collagène.

Une autre étude s’est intéressée à la propriété antimicrobienne de certaines fractions de bleuet nain sauvage sur certaines bactéries pathogènes.  Les résultats suggèrent que les extraits de bleuet sont efficaces contre deux bactéries pathogènes, soit la Listeria monocytogenèse et l’Escherichia coli O157 :H7, mieux connues sous le nom de Listeria et E. Coli.  L’acide hippurique, contenu dans le jus de bleuet et de canneberge est le principe actif dans le traitement des infections de l’appareil urinaire causées par E. coli (w 10). Cette dernière adhère à la paroi de la vessie et de l’appareil urinaire par ses adhésives (désignées MS et MR) localisées sur les pili, permettant ainsi une colonisation bactérienne massive.  Le bleuet contient un inhibiteur stable à la chaleur, résistant à la trypsine et non dialysable, qui agit comme une anti-adhésine bloquant la fixation des bactéries aux parois de l’appareil urinaire et par conséquent réduisant l’infection bactérienne (w 12).

Plusieurs études ont aussi été réalisées pour évaluer l’efficacité du bleuet sur le diabète de type 2. L’équipe du Professeur Pierre Haddad Ph.D  a effectué une étude sur l’effet du bleuet sauvage sur le diabète.  Les chercheurs ont testé les effets du jus de bleuet sur un groupe de souris sujettes à l’obésité, au diabète et à l’hypertension. Cette étude a permis d’observer le potentiel de ce jus dans la lutte contre le diabète de type 2 chez l’humain.

Émission Télé Québec sur les travaux du Dr. Pierre Haddad de l’Université de Montréal :
http://lecodechastenay.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=174&rub=4

 

12.4 Propriétés médicinales de la canneberge

 (Vaccinium macrocarpon)

canneberge et ses effets sur la bactérie E-coli source de la majorité des infections urinaires (cystites)
Canneberges et son travail contre la bactérie E-coli qui cause la majorité des infections urinaires.

La canneberge à gros fruit est une plante ligneuse rampante à feuilles persistantes formant des tapis sur le sol.  Les tiges, minces, ramifiées et entremêlées, sont longues de 30 à 150 cm.  Les feuilles mesurent 5 à 18 mm de longueur (généralement entre 7 et 10 mm). L’airelle rouge (V. vitisidaea L.) ressemble aux canneberges mais appartient à un sous-genre différent. La canneberge à gros fruit (V. macrocarpon) est indigène de l’Amérique du Nord. Elle se rencontre depuis Terre-Neuve et le centre du Minnesota jusqu’à la Nouvelle-Écosse, la Nouvelle-Angleterre, Long Island (New York), la Virginie-Occidentale, le nord de l’Ohio, le centre de l’Indiana, le nord de l’Illinois, l’Arkansas (où l’espèce est rare) et les Appalaches du Tennessee et de la Caroline du Nord.

Les colons européens appréciaient la valeur de la canneberge dans la prévention du scorbut (usage médicinal légitime étant donné que les baies sont riches en vitamine C). En médecine populaire, la canneberge était aussi utilisée pour soigner les infections des voies urinaires, et cette application a également été validée.  Elle est un diurétique (agent qui favorise l’excrétion urinaire) puissant, et le jus est souvent employé pour soigner les infections des voies urinaires, les troubles rénaux et les autres affections dans lesquelles l’excrétion urinaire est souhaitable. De nombreuses femmes souffrent de cystite (une inflammation et une infection de la vessie), à un moment ou un autre de leur vie, et l’on estime même qu’une femme sur cinq serait atteinte de cystite au moins une fois par année.

La cystite est le plus souvent causée par des bactéries qui migrent de l’urètre, et parce que l’urètre est plus court chez la femme, elle est plus facilement contaminée par des organismes qui colonisent le vagin et le périnée. C’est pourquoi on observe 50% de plus d’infections des voies urinaires chez les femmes que chez les hommes.  Les antibiotiques sont des médicaments efficaces, mais ils provoquent souvent des effets secondaires, peuvent être coûteux et risquent d’entraîner l’apparition d’organismes résistants.

La canneberge peut être utilisée à la fois à des fins préventives et comme traitement d’appoint des infections urinaires.  Le traitement à base de jus de canneberge peut nécessiter l’absorption d’un litre (ou une chopine) de jus de canneberge pur par jour, ce que peu de gens sont prêts à faire. Heureusement, les capsules de canneberge sont faciles à avaler.

Les consommateurs doivent savoir que certains « jus de canneberge » qu’on trouve sur le marché peuvent contenir de grandes quantités de sucre et d’eau ajoutée, et que le jus pur ou un concentré serait probablement plus bénéfique. En plus de prévenir les infections des voies urinaires, la canneberge désodoriserait le tractus urinaire.

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer pourquoi la canneberge est efficace dans le maintien de la santé des voies urinaires : le jus de canneberge peut contribuer à acidifier l’urine, aussi les bactéries qui causent l’infection ne sont-elles pas portées à se développer dans un environnement acide (cette explication ne reçoit plus beaucoup d’appui aujourd’hui); la canneberge peut provoquer l’excrétion dans l’urine de quantités relativement importantes d’acide hippurique, qui est un agent bactériostatique; certains composants présents dans le jus de canneberge peuvent empêcher les bactéries de se fixer aux parois de la vessie et de l’urètre, de sorte qu’elles sont excrétées lors de la miction. C’est cette dernière explication qui est généralement favorisée aujourd’hui. Il semble que Escherichia coli, la bactérie le plus souvent responsable des infections des voies urinaires, produit des constituants appelés adhésines qui lui permettent d’adhérer aux tissus, et que le jus de canneberge renfermerait des anti-adhésines.

Selon les résultats d’essais préliminaires réalisés par des chercheurs de l’Université du Wisconsin, le jus de canneberge aurait un effet antioxydant sur les artères bouchées, ce qui permettrait de prévenir les maladies cardio-vasculaires.

Les canneberges sont extrêmement riches en vitamine C, modérément riches en vitamine A et ont une teneur relativement élevée en fibres et en anthocyanes, tous des composants qui favorisent une bonne santé. L’acide hippurique est un constituant médicinal important du fruit étant donné que le métabolisme de ce composé abaisse le pH de l’urine, contrairement à la plupart des autres fruits, ce qui, comme nous l’avons souligné précédemment, pourrait expliquer pourquoi le jus de canneberge est utilisé comme antiseptique des voies urinaires. (Comparé avec le traitement à base de raisin d’ours, qui n’est efficace comme antiseptique urinaire que si l’urine est alcaline.)

Source 10.4 : Parties intégrales de textes : Gouvernement du Canada, Agriculture et agroalimentaire Canada, culture médicinales canadiennes, vaccinium macrocarpon Ait. Texte complet disponible sur le net à :

http://www.agr.gc.ca/fra/science-et-innovation/publications-scientifiques-et-ressources/ressources/cultures-medicinales-canadiennes/cultures-medicinales/vaccinium-macrocarpon-ait-canneberge-a-gros-fruit/?id=1301436717750

N° RÉFÉRENCES – REFERENCES
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CHR-Hansen-SAS, 92 avenue des Baronnes, 34730 Prades-le-Lez, France.

Abstract

Fractionation of the polyphenols constituting a food grade lingonberry extract (Vaccinium vitis-idaea) highlighted a composition more complex than described until now in the berry. Procyanidins B1, B2, and A2 were identified by UPLC/ESI-MS(2) along with the presence of other flavanol oligomers. Processing induced the release of large amounts of aglycones for ferulic acid, p-coumaric acid, and quercetin. The described anthocyanic composition of lingonberry was completed with hexoside derivatives of peonidin, petunidin, malvidin, and delphinidin. Besides confirmation of in vitro antioxidant activity, in vivo study was performed on rats fed a diet inducing oxidative stress. Supplementation with lingonberry extract significantly decreased the total oxidant status and favorably affected antioxidant defense enzymes in red blood cells and liver. A drop in the serum reduced glutathione level was also prevented, and uric acid was maintained at low level, confirming the antioxidant activity of the extract (5% proanthocyanidins) from a dosage of 23 mg/kg of body weight.

 

 

 

 

 

 

 

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Thiem BBerge V.SourceDepartment of Pharmaceutical Botany, K. Marcinkowski University of Medical Sciences, Pozńa, Poland.AbstractCloudberry, Rubus chamaemorus L. (Rosaceae) is an herbaceous plant with a boreal, circumpolar distribution. Its fruit is of economic importance in northern Scandinavia; furthermore, this plant is of significance in Norwegian tradition. We present a review of its biology, secondary metabolites as well as cloudberry applications. The compounds of primary interest in cloudberry are vitamin C and ellagotannins with a high level of ellagic acid that exhibits biological activities. Ellagic acid, a dietary phenolic, offers considerable promise as anticarcinogen, antimutagen and antioxidant. The ellagic acid content in cloudberries could have health benefits.
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CHR-Hansen-SAS, 92 avenue des Baronnes, 34730 Prades-le-Lez, France.

Abstract

Fractionation of the polyphenols constituting a food grade lingonberry extract (Vaccinium vitis-idaea) highlighted a composition more complex than described until now in the berry. Procyanidins B1, B2, and A2 were identified by UPLC/ESI-MS(2) along with the presence of other flavanol oligomers. Processing induced the release of large amounts of aglycones for ferulic acid, p-coumaric acid, and quercetin. The described anthocyanic composition of lingonberry was completed with hexoside derivatives of peonidin, petunidin, malvidin, and delphinidin. Besides confirmation of in vitro antioxidant activity, in vivo study was performed on rats fed a diet inducing oxidative stress. Supplementation with lingonberry extract significantly decreased the total oxidant status and favorably affected antioxidant defense enzymes in red blood cells and liver. A drop in the serum reduced glutathione level was also prevented, and uric acid was maintained at low level, confirming the antioxidant activity of the extract (5% proanthocyanidins) from a dosage of 23 mg/kg of body weight.

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