Vivre vieux c’est bien mais en santé c’est mieux.
Une bonne façon d’y arriver, la phytonutrition
Depuis la découverte des phytonutriments, les scientifiques se sont exclusivement concentrés sur leur activité antioxydante pour en expliquer les bienfaits salutaires. Bien que cette activité soit importante, les phytonutriments favorisent un bon état de santé de multiples façons, notamment en interagissant avec le système immunitaire.

De plus, ils permettent à certaines cellules de fournir un rendement maximal. L’espérance de vie l’argument majeur que l’on oppose à ceux qui critiquent notre civilisation, nos manières de manger et de vivre et enfin nos médecines. Plus on vit vieux et mieux ça va et meilleur on est. Par contre, on évite volontairement ou involontairement de se demander s’il est si intéressant de vivre vieux et malade ou pire, très vieux et très malade au point d’être sous respirateur artificielle ou d’être inconscient pendant des années. Es-ce une belle fin de vie ou un calvaire?
Se poser cette question équivaut à remettre en cause la supposée évolution positive des pays développés dans ce domaine car sur la durée de vie on y gagne effectivement mais pour le vivre en bonne santé, on fait nettement moins bonne figure. En France par exemple, entre 2008 et 2010, l’espérance de vie a augmenté approximativement de 4 mois, s’élevant à 84,9 ans pour les femmes et à 78,5 ans pour les hommes. Ça, c’est le bon coté. Le très mauvais est que l’espérance de vie en bonne santé, soit vivre sans incapacité, a chuté d’une année durant cette même période, s’établissant à 63 ans pour les femmes et à 62 ans pour les hommes. On remet un peu en question les méthodes de calculs mais en net, il y a une perte de durée de vie en bonne santé. On parle donc maintenant de la notion de « durée de vie en bonne santé et ça fait pas l’affaire de tout le monde car ceci démontre une volonté affirmée d’une politique de santé principalement axée sur une approche curative au détriment d’une approche préventive.
Pour vivre vieux et en santé, faut d’abord s’aider. La cigarette qui est probablement la pire habitude pour détruire sa santé suivi de l’abus d’alcohol et des nuits blanches sont tous des facteurs agréables mais à éviter au maximum. Le manque d’exercice physique et une alimentation malsaine suivent de près. Pour l’exercice physique, ce n’est pas facile mais c’est assez simple à régler. Ce qui est devenu vraiment difficile, c’est l’alimentation. On ne sait plus trop ce que l’on mange. Au fil des ans et plus particulièrement ces trente dernières années, nos habitudes alimentaires ont subi une transformation radicale. Compte tenu de nos nouvelles habitudes de vie, de l’industrialisation , des techniques de conservation, des pesticides pour ne nommer que ces facettes, il est devenue très difficile voire impossible dans notre société actuelle d’entretenir un équilibre alimentaire riche en phytonutriments et ainsi s’assurer d’une alimentation santé.
Cuisine industrielle
Lorsqu’on lit les étiquettes alimentaires, certaines font peur. Comment par exemple peut-il y avoir autant de sel dans un poulet ? Et que dire du sachet de sauce qui l’accompagne. Farine de blé, amidon de maïs modifiée (modifiée comment ?), dextrose, sel, protéines végétales hydrolisées (soya, maïs), glutamate monosodique, poudre d’oignon, caramel en poudre (sulfite), huile de canola, levure tortila, saveurs naturelles et artificielles, inosinate et guanylate disodique, épice. Mais c’est très bon et le plus difficile à comprendre, c’est qu’il n’y a que 45 calories dans 13 portions soit 750 millilitres d’une sauce des plus populaires. Mais pourquoi s’en priver? Et pour maintenir son poids santé, on accompagne notre quart de poitrine avec une boisson diète, 0, zéro calorie. La question est : mais comment fait- t’on pour rendre la sauce si épaisse et la boisson si sucrée? La cuisine scientifique. Voici la recette d’une boisson encore plus connue que la sauce décrite plus haut. Prenez un litre d’eau. Rajoutez d’abord quelques grammes de colorants alimentaires de type E 150 D plus un colorant caramel au sulfite d’ammonium. Mêlez le tout avec un peu d’acide phosphorique, de l’aspartane et de l’acefulmane K, une touche d’acide citrique et de l’aspartance. Pour donner la touche finale du gout, rajoutez au goût des arômes de végétaux et de caféine. Pour gazéifier, fermer et insérer le Co2. Refroisizzez et dégustez. Niveau de difficulté: facile.
La phytonutrition, une nouvelle approche santé

Se caractérisant par une nouvelle approche de santé, la phytonutrition tient son essence du lien existant entre alimentation, santé et prévention. La phyto-nutrition consiste donc à établir la relation entre la santé, la prévention et l’alimentation. Elle est en fait le pilier central d’une médecine préventive destinée à modifier nos habitudes alimentaires et notre approche de la Santé. Son objectif est de nous assurer une santé optimale en renforcement notre organisme grâce à un apport nutritionnel équilibré. Elle a pour vocation d’adapter nos besoins phyto-nutritionnels à travers une hygiène alimentaire équilibrée en association à une supplémentassions alimentaire personnalisée. À titre d’exemple, les personnes qui consomment de grand surplus de calories et qui ne diversifie pas leur alimentation en fonction de leurs besoins en phytonutriments risquent fort d’engendrer de manière exponentielle un nombre conséquent de pathologies comme la fatigue chronique, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les dépressions, les différents cancers et un vieillissement général et prématuré de leur organisme.
La nourriture industrielle est parfois devenue si dénaturée qu’elle n’arrive plus à répondre seule à l’équilibre de notre organisme. Il faut donc équilibré notre alimentation d’abord en évitant certains produits à forte teneur en sel, en gras et en sucre pour les remplacer au maximum par des fruits et des légumes. Par la suite, il est possible que pour certaines personnes, le besoin d’une supplémentation phyto nutritionnelle s’avère nécessaire. Le métabolisme digestif est celui qui transmet aux cellules les anthocyanes du bleuet nécessaires pour aider nos cellules à se protéger du cancer en les protégeant des radicaux libres et ainsi éviter les cancers. C’est aussi lui qui fournit les proanthocyanes de la canneberge qui servent entre autres d’éviter les cystites.
Le traitement médical conventionnel vise en premier lieu à rectifier l’atteinte et à soulager la douleur. La phytonutrition est plus un acte préventif mais peut aussi soigner certaines maladies. Lors d’une infection par exemple, un déséquilibre nutritionnel cellulaire peut apparaitre. L’objectif de la phytonutrition sera de rétablir cet équilibre. La prise en charge phytonutritionnelle ne s’oppose en aucun cas à l’acte médical conventionnel. Tout au contraire car elle aide tout simplement à l’éviter. En s’efforçant de consommer une grande variété d’aliments végétaux, tous peuvent profiter des bienfaits que procurent les phytonutriments.
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