Antioxydant

Top 10 Tips to Prevent Urinary Tract Infections

Multiplication et passage des germes Escherichia Coli (E Coli)

Mettez les chances de votre coté et optez pour la prévention des cystites.  Dans la majorité des cas, la cystite est causée par une infection liée à la multiplication et au passage des germes Escherichia Coli (E Coli) La bactérie remonte dans la vessie et s’y multiplie.  On fait donc affaire avec une infection localisée dans la vessie.  Rien au monde ne peut garantir son évitement.

Plusieurs moyens simples aidant à abaisser les risques de cystites

Les voici :

  • Buvez beaucoup d’eau. De 1.5 litres à 2.0 litres par jour.  Qui dit vessie dit liquide.  Il faut au maximum drainer et drainer le système urinaire afin qu’il se débarrasse au maximum des bactéries, particulièrement celle d’Écoli qui cause de 80% à 90% des infections.  Dans les périodes chaudes durant lesquelles la sudation est forte, buvez plus d’eau car l’eau qui s’évapore par les pores de la peau ne rejoint pas la vessie.

    Buvez beaucoup d'eau

  • Urinez beaucoup et aussitôt que le besoin s’en fait sentir. Ne vous retenez surtout pas car c’est le moyen d’éliminer les bactéries. Tant et aussi longtemps que ces bactéries sont en vous, elles sont néfastes. En buvant les quantités de liquides recommandées, le fréquent besoin d’uriner sera un automatisme.
  • Buvez le jus et mangez les aliments qui sont riches en vitamine C. Pour ce qui est des fruits, préférez d’abord les baies.  La canneberge et le  bleuet sauvage sont les premiers à prioriser.  En plus d’être forts en vitamine C, le bleuet sauvage et la canneberge regorgent de proanthocyanes de type A, celles qui luttent contre les infections urinaires. En plus de ces deux fruits, le cassis, le kiwi, le litchi, la fraise, tous les fruits rouges, le citron, le pamplemousse et l’orange sont particulièrement recommandés.

Par contre, n’oubliez pas que certains légumes dont le poivron rouge et le chou de Bruxelles ont des concentrations en vitamine C supérieure à quasi tous les fruits. D’ailleurs, de tous les fruits et légumes que nous consommons régulièrement, le poivron rouge est second derrière le cassis. Le chou-fleur, les épinards et le brocoli sont aussi d’excellentes  sources de vitamine C.  Et ne pas oublier les plantes aromates, le persil en tête.

On recommande généralement d’éviter le thé, le café, le champagne, le vin blanc, les épices, les asperges, le cresson et les tomates.

 

D’autres recommandations

  • Ne vous retenez pas d’uriner. Évitez donc les situations où il vous sera impossible de satisfaire rapidement le soulagement tant désiré.
  • Il est important d’uriner après chaque rapport sexuel.  Nous vous conseillons aussi de boire ou de manger des produits de canneberge les heures qui précèdent vos relations. Les proanthocyanes de type A que les canneberges contiennent, aideront votre système à se   débarrasser des bactéries qui ont pu pénétrer dans l’appareil sexuel car elles chercheront à remonter dans le système urinaire pour l’infecter.
  • Essuyer d’avant en arrière et non l’inverse et ce, particulièrement pour les femmes.  La raison est simple.  L’urètre, la voie conduisant l’urine de la vessie jusqu’au méat urinaire, est très près du rectum qui lui est souvent infecté de bactéries dont celle d’E coli. Les bactéries qui entrent en contact avec l’appareil urinaire le pénètrent et prennent le chemin inverse de l’urine.  Elles essaient de remonter dans la vessie afin de l’infecter.  C’est une des raisons qui explique qu’il faut boire beaucoup car uriner nettoie le système. Chez l’homme, la longueur du pénis l’en éloigne.  C’est en grande partie ce qui fait qu’ils sont moins touchés par la maladie.  Veillez également vous laver les mains à l’eau et au savon.

Prendre une douche est préférable afin d'éviter les infections urinaires

  • Limitez votre toilette intime à deux fois par jour si possible, évitez les toilettes vaginales et utilisez des produits doux. Le savon de Marseille est un exemple d’un produit conseillé.  Pas de produits antiseptiques.  Ils détériorent la flore vaginale qui vous protège naturellement des bactéries. Lors des règles, changez régulièrement vos tampons ou protections externes.
  • Couper régulièrement à ras la toison pubienne.
  • Portez des vêtements amples afin d’éviter toute transpiration. Les bactéries se développent particulièrement rapidement dans les milieux chauds et humides. Les matières naturelles dont le coton sont donc à préférer aux matières synthétiques particulièrement pour les sous-vêtements.
  • Évitez la constipation car la stagnation des selles au niveau du rectum favorise la prolifération microbienne. À vos repas, incorporez plus de fibres, plus de légumes verts et plus de fruits (canneberge en tête suivi du bleuet sauvage pour leurs vitamines C mais surtout pour leurs proanthocyanes de type A, celles qui luttent contre les infections urinaires.) au profit des gras et de la viande. Essayez également de prendre vos repas à horaire régulier et d’avoir un minimum d’activité physique.
  • Pas d’automédication.  C’est votre seconde infection et il vous reste des médicaments non pris lors de la première ? Ne les prenez pas car il y a un risque qu’ils soient d’une efficacité douteuse.  Dans un tel cas, les consommer pourrait tout simplement masquer les symptômes sans totalement arrêter l’infection ce qui augmente grandement les risques de complications. Compte tenu que la médication n’a plus sa capacité d’origine, certaines bactéries n’ont peut-être pas été évacuées et ont pu développer des résistances et l’infection réapparaîtra mais en plus grave.
  • Si votre infection persiste ou s’aggrave, consultez rapidement votre praticien en soin de santé et respecter les doses et la durée du traitement qui vous seront prescrits.

Moments où les risques sont les plus grands

Rappelez- vous que les 4 moments où le risque d’attraper une infection urinaire est au maximum sont les suivants :

  1. En période de chaleur par faute de boire suffisamment
  2. En déplacement car il est difficile d’accéder aux toilettes
  3. En avion à cause de la déshydratation.
  4. En voyage organisé car les arrêts au stand sont parfois des plus rares

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