Brocoli
(Brassica oleracea var. italica)
Généralités
Le brocoli est une variété de chou originaire du sud de l’Italie crée par les romains. Très vite apprécié des italiens, il fait son entré en France à l’époque du moyen àge avec Catherine de Médicis. . Ce dernier est un lointain descendant du chou sauvage et du chou-fleur. Habituellement de couleur vert foncé à vert sauge, le brocoli peut aussi être blanc ou pourpre. Le brocoli est un crucifer. Composé à plus de 90% d’eau, il est un aliment peu énergétique. Par contre, il possède de nombreux phytonutriments et de minéraux.

Originaire d’Italie, le brocoli n’est autre qu’un lointain descendant du chou sauvage et du chou-fleur. Comme ses ancêtres, on n’en consomme que la pomme. Création des Romains, le brocoli a été développé à partir des plus beaux spécimens de chou sauvage. Il s’agit même de l’étape intermédiaire qui précède celle du chou-fleur. Selon certains historiens, les Romains cultivaient déjà le brocoli au 1er siècle de notre ère. Très vite apprécié des Italiens, le légume vert a été popularisé par Catherine de Médicis (reine de France (1547/1559). Ce n’est qu’au 18 siècle que les anglais l’adoptent. Viens le temps des anglais et des américains au 19 siècle.
Ses phytonutriments et ses minéraux
Le brocoli renferme beaucoup de vitamine C et de vitamine K. Le brocoli contient aussi de la vitamine A (bêta carotène), de la vitamine B2 (riboflavine), de la vitamine B5 (acide pantothénique), de la vitamine B6, de la vitamine B9 (folate), de la vitamine E et du kaempférol, un flavanoide de type flavanol que l’on trouve dans les fraises, les brocolis et les épinards. Il contient aussi de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes. Le brocoli contient aussi les minéraux suivants : Cuir, fer, magnésium, manganèse, phosphore et potassium. La capacité antioxydante du brocoli peut diminuer de plus de 50 % après le temps d’entreposage maximal soit lorsque le brocoli présente une détérioration visuelle.
Ses vertus médicinales
Cancer
Le brocoli, comme la majorité des crucifères permet de lutter contre le cancer. Des études publiées par la U.S. National Library of Medicine ont démontrés que consommés quelques fois par semaine, le brocoli tout comme le chou, le chou-rave, le choux de Bruxelles, le navet et le rutabaga pourraient aider à prévenir les cancers du poumon, de l’ovaire, de la prostate et certains autres cancers dont le cancer colorectal.
Des études sur la consommation de brocoli et d’autres crucifères ont aussi permis d’émettre l’hypothèse que sa consommation pourrait même être bénéfique aux personnes déjà atteintes d’un cancer en augmentant leur chance de survie.
Maladies cardiovasculaires
Le brocoli contribuerait également au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire. Sa consommation augmente la concentration de bon cholestérol et réduit les taux de triglycérides et de mauvais cholestérol. C’est pourquoi le brocoli est recommandé aux personnes qui souffrent de diabète de type 2.
Notons toutefois que les études sur la consommation d’antioxydants en lien avec la prévention des maladies cardiovasculaires sont encore contradictoires mais une réduction de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été observée chez des femmes ayant des apports élevés en kaempférol, ce flavonoïde retrouvé principalement dans le brocoli et le thé.
Yeux
Plusieurs études indiquent qu’un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, deux caroténoïdes très présents dans le brocoli, est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte. Ces deux phytonutriments sont abondants dans le brocoli et s’accumuleraient dans la rétine et le macula de l’œil le protégeant ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages.
Mise en garde
Vitamine K et anticoagulants
Renfermant une concentration importante de vitamine K, le brocoli doit être consommé avec modération. Les vitamines K est importante pour la coagulation du sang. Les personnes prenant des médicaments anticoagulants doivent donc adopter une alimentation en conséquence dont le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre.
Même si 90% des oxalates sont produits par notre corps, il est recommandé de limiter la consommation d’aliments qui contiennent une bonne concentration de ces derniers : épinards, asperges, céleri, betterave, aubergine, fraises, noix, riz, tofu et les produits de soya, le cacao et le chocolat, le son de blé, le beurre d’arachide.
Pour ce qui est du thé vert, sa consommation ne cause pas de problème car la biodisponibilité de vitamine K en provenance du thé est très faible.
On recommande donc aux personnes prenant des anticoagulents de consulter un médecin ou un (une) diététiste-nutritionniste qui pourra leur indiquer les sources alimentaires de vitamine K et proposer un apport quotidien le plus adapté et le plus stable possible.
Calculs rénaux
Ceux qui souffrent de calculs rénaux devraient limiter la consommation de brocoli et autres crucifères aux doses minimum recommandées. Nous suggérons d’ailleurs de consulter un médecin ou un spécialiste en santé pour vous aider à déterminer votre consommation de crucifères dont le brocoli.